L’Intercontinental GT Challenge est un championnat magnifique. Et si on lui ajoutait une course ?
Dans un post Facebook daté du 6 avril 2020, l’Intercontinental GT Challenge demandait à ses fans quelle course pourrait être ajoutée au calendrier. La question n’était pas ouverte, mais proposait une liste de courses éventuelles.
Amenons un peu de contexte : L’Intercontinental GT Challenge est un championnat de GT (comprendre GT3 de nos jours), qui regroupe les courses les plus prestigieuses du monde. En ce qui me concerne, je trouve ce championnat très élégant. Pourquoi ? Parce qu’il ne comporte que cinq courses, une sur chaque continent :
– 12 Heures de Bathurst en Océanie
– 24 Heures de Spa en Europe
– 10 Heures de Suzuka en Asie
– 8 Heures d’Indianapolis en Amérique
– 9 Heures de Kyalami en Afrique
Seulement cinq courses pour un championnat, j’adore ça. En effet, ça ne laisse aucune place à l’erreur pour quiconque veut remporter le titre. En bonus, cela laisse une grosse incertitude sur l’identité du vainqueur. Au passage, ce championnat ressemble bien plus à un championnat d’endurance que notre cher WEC, qui comporte désormais des courses de 4 heures…
Alors quelle course ajouter à ce championnat ? L’IGTC proposait les 24 Heures du Mans ou les 12 Heures de Sebring. J’adore ces deux courses historiques, tenues sur des circuits historiques eux aussi (un circuit routier, et un circuit tracé sur un aérodrome), mais elles sont déjà bien implantées dans leurs championnats respectifs, et les GT y courent déjà.
On aurait aussi pu penser aux 24 Heures du Nurburgring. Cette course accueille déjà de nombreuses GT3 et voir les concurrents de l’IGTC se faufiler entre les pilotes amateurs et leurs voitures bien moins rapides aurait un intérêt certain. Cependant, on a déjà une course en Europe, et je tiens beaucoup à ce principe : Une course par continent. Oublions donc les 24 Heures du Nurburgring.
Enfin, dernier choix proposé : San Luis. Le circuit Potrero De Los Funes est tracé au bord d’un lac, comme le circuit d’Enna Pergusa. Je dois dire que le cadre, comme le tracé en lui-même, sont superbes. Dans un pays passionné par le sport auto, sur ce continent sud-américain qui ne comporte aucune manche d’IGTC, toutes les conditions seraient réunies pour faire de cette manche un classique incontournable. Et cela permettrait en plus de rétablir l’équilibre : Trois manches dans l’hémisphère nord, et trois autres dans l’hémisphère sud. Le championnat n’en serait qu’encore plus élégant.
Louis Mattlin
Crédits photos :
Vue du circuit de San Luis : Booking.com
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